top of page

SOS Chrétiens d’Orient

Dernière mise à jour : 16 nov. 2018


En commençant l’année du Master 1 d’Histoire et avec tout le travail de recherches qui s’imposait déjà, je me suis dit qu’il fallait que l’été prochain je concrétise mon projet. Celui d’une expérience humanitaire qui murissait en moi depuis quelques années. Dès les débuts de Daesh, je me suis vraiment sentie concernée par les épisodes dramatiques que connaissaient nos frères d’Orient. Alors la question du choix de l’association ne s’est pas posée. L’association SOS Chrétiens d’Orient qui s’est fondée à la fin de l’année 2013 répondait à tous mes critères :

- aider des réfugiés ou des locaux en discutant avec eux et en travaillant

- aller sur le terrain et découvrir la culture orientale

- mettre en valeur leur culture, leur pays et leur donner envie de rester


Je me suis donc envolée pour l’Irak en juillet dernier. Je suis restée à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien pendant cinq jours, le temps d’avoir la journée de formation aux premiers secours, suivre des topos de géopolitique, faire un peu de tourisme et découvrir l’école d’été des enfants de réfugiés syriens que l’association a aidé à monter. Très vite, j’ai été envoyé au nord du pays dans un petit village perdu dans les montagnes à Badaresh. J’y suis restée un peu plus de trois semaines ! Cela faisait à peine deux mois que la mission là-bas avait ouverte et les activités avec les enfants n’étaient pas très développées.


C’est grâce à une bonne équipe de volontaires et à un chef d’antenne dynamique et à l’écoute que j’ai pu réaliser mon projet celui de créer une école d’été pour les enfants du coin. Ainsi, tous les jours en fin d’après-midi, avec un volontaire, nous organisions des jeux, des danses et des activités manuelles avec les enfants puis pendant une heure et demie, je donnais des cours de français aux plus grands qui avaient entre 10 et 13 ans. Ils voulaient en apprendre toujours plus ! La journée, je suivais bien entendu l’équipe dans les chantiers, les visites aux familles et dans ses périples pour repérer des nouveaux projets. A la fin de mon séjour, nous avions animé à Mangesh (à 25 minutes de Badaresh) un camp de jeunes qui avaient entre 15 et 25 ans pendant trois jours. L’organisation se déroulait presque comme un camp scout avec des jeux sportifs, un grand jeu de pistes, le service au propriétaire et pour finir une randonnée dans les montagnes !

Ce séjour en Irak qui était mon premier choix de destination était exceptionnel ! Riche en rencontres et témoignages, émouvant en voyant des personnes pauvres mais pourtant heureuses, extraordinaire pour la magie de l’Orient…


A toi, lecteur, nouvel étudiant ou non, je te conseille de tenter au moins une fois une expérience humanitaire. C’est quand on est jeune, sans attache, en bonne santé et avec deux mois de vacances d’été que l’on peut donner de son temps et quitter son pays pour aider les plus démunis, se rendre compte de la chance qu’il fait bon vivre en France !

Bon voyage !

Bérénice de Rozières


bottom of page