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Du droit à la musique : Charles Like The Prince





Bonjour Charles, merci infiniment de bien vouloir faire cette interview. Comment passe t-on d’étudiant en droit à leader d’un groupe de musique ?


Ce n’est pas vraiment un groupe, le titre est trompeur ,c’est surtout un projet solo qui s’appelle Charles Like The Prince, mais sur scène je suis accompagné de musiciens.


Ta Vendée natale ne te manque pas trop ?


En fait je suis pas mal en Vendée quandmême car je suis assez casanier et atta- ché à la Vendée. Mais aussi parce que je suis souvent en période de composition à la maison où je compose mes titres sur mon ordi et ça me prend pas mal de temps. Alors le point positif c’est que je peuxrester à la maison et ne pas aller trop sur paris même si, malgré tout, j’y vais assez souvent mais c’est surtout pour des Rendez-vous professionnels.


Es-tu auteur compositeur interprète ?


J’écris tout seul oui, de même pour ma musique. Je travaille parfois, en tout cas sur mon album, en binôme avec un canadien, Derek, avec qui j’ai co-composé pas mal de morceaux, mais il me donne surtout des idées musicales car il ne parle pas français, mais tant mieux car comme ça il ne peut pas juger et comprendre donc cela me permet d’être assez libre (rires).


Et comment l’as tu rencontré ?


On se connaissait d’avant, nos groupes respectifs, car oui, avant ce projet j’avais un groupe, ils avaient joués ensemble. On s’étaient rencontré aux Pays Bas et on avait bien accrochés donc on a déci- dé de se revoir car c’est un producteur musical et on a des amis en commun, dont un autre groupe canadien. On a donc décidé de se rencontrer et cela s’est très bien passé. Je travaille aussi avec le fils du musicienPaul Simon qui s’appelle Adrian Simon (du groupe Siman & Garfunkel) qui compose, et c’est par le plus grand des hasards, en découvrant un groupe sur internet il y a peut être 10 ans quand j’étais ado, que je l’ai rencontré et on a décidé de travailler ensemble . C’était super, lui est de New York.


Comment qualifierais tu ta musique ?


Pop ca c’est sur (rires) et royal. Cela a un rapport avec mon nom Charles & The Prince. Mais surtout oui, je le classerais dans le pop rock ou pop moderne. Ce que j’aime énormément faire c’est prendre les sons du passé où il y a de nombreux éléments intéressants pourles mettre à la « sauce » actuelle. C’est en tout cas ce que j’ai essayé de faire sur l’album et ce que j’aimerais plus pousser pour les prochaines chansons. En gros, prendre des sons de vieilles guitares, synthé, voire même de jouets et remettre tout cela de manière polie et actuelle.


Combien de temps a duré la création de Epitaphe, ton 1e album ?


Oula, c’est une excellente question... Il faut savoir que mon album est sorti le 22 septembre mais que mon singleAltitude est passé en radio il y a 1 an et demi - 2 ans.

Vérone, mon 2e single, a pas mal tourné aussi et si tout va bien le troisième morceau, Mauvaise foi, va arriver bientôt sur les radios nationales. En effet j’ai eu la chance d’être joué sur de grandes radio comme Virgin ou RFM. De nos jours c’est pas facile d’être joué en radio surtout d’aussi grosses donc je suis vraiment super content.

Ca a duré, si on prend les chansons les idées de mes anciens groupes etquand j’étais ado, jusqu’à fin adoles- cence quand j’avais 16-17 ans et les idées que j’ai repris. Le temps de tout condenser il m’a peut être fallu 8 et 10 ans et en même temps je savais pas que je faisais mon album. Mon projet solo, véritable- ment, il a fallu 3 ans, le temps de rentrer en studio, de vraiment faire l’album avec la jaquette et tout dans le bon ordre. D’ailleurs sur l’album il y a un duo avec une canadienne, Lauren Lyon, son projet à elle s’appelle Lyon et elle chante sur Vérone où elle fait les coeurs.


Cela est il dur de voyager autant ?


Je ne me déplace pas souvent (j’ai unpeu peur de l’avion...) mais je reçoisbeaucoup mes co-compositeurs pour travailler.

Alors pour les tournées j’ai eu quelques dates. Je suis notamment passé au Fuzz yon à la Roche et là, normalement, d’autres dates vont arriver. Sinon j’en ai surtout eu cet été avec les festivals partout en France et en septembre. En tout et pour tout j’ai eu une quinzaine de dates et là je suis actuellement en studio pour de nouvelles chansons.


Joues-tu d’un instrument de musique ?


J’ai commencé avec la guitare quand j’avais 12-13 ans, c’est mon instrumentde départ et de prédilection. J’ai d’abord commencé en autodidacte puis j’ai pris des cours. Après j’ai fait du piano, mais je suis un piètre pianiste. Malgré tout j’ai des bases des accords et me cela me suffit pour faire ce que je veux et de la batterie aussi pour comprendre chaque instrument. Depuis peu j’ai acheté un clavecin et des instruments anciens comme un Bouzouki.


Te prédestinais tu à cette carrière ?


J’ai vite compris que je ne pourrai pas faire carrière dans le droit (rires), après j’ai fait des études de journalisme et ça s’est bien passé. Mais la musique a toujours était en moi, elle m’a toujours accompagnée et à l’ICES j’ai fait beaucoup de mu-sique. Après c’est difficile de parler de carrière car c’est avant tout une passion qui me permet certes aujourd’hui d’en vivre mais c’est provisoire.


Avais-tu fais l'ICES show ?


Oui et en toute franchise j’en ai un super sou- venir. C’était organisé par Paul Brounais qui d’ailleurs est quelqu'un super sympa et au début comme j’étais « le mec qui faisait de la musique » j’avais prêté ma sono. Je me suis dit autantparticiper et j’ai gagné.

Il y avait une super bonne ambiance, c’était super marrant. J’étais tout seul avec ma pédale de loupe comme Vianney actuellement d’ailleurs, et avec ma guitare acoustique. Vraiment vraiment cool et les gens étaient géniaux.





Etais-ce ton premier "concert public » ?


J’avais déjà fait des concerts mais c’était sûrement ma première fois tout seul car avant j’avais toujours un groupe avec moi ou des accompagnateurs.


Ton plus beau souvenir ?


Avant de sortir mon album, j’avais 16ans, donc rien à voir avec projet actuel, j’ai joué avec un groupe américain sur scène « All time Law » , et j’ai la chance d’avoir joué une chanson avec eux sur scène.Certes il y a quelques temps mais c’est un souvenir gravé, génial, c’était une sensation super de jouer avec son groupe préféré, être propulsé comme cela. Ca s’est fait juste parce que je leur avais envoyé un message et par un concours de circonstance ils avaient accepté. C’était lors d’une séance d’autographes je suis allé les voir et je leur ai demandé, le chanteur m’avait passé sa guitare. J’étais jeune, je n’avais pas fait beau- coup de concerts et cela m’a donné envie de persévérer.


Quelque chose à ajouter ?


J’embrasse les personnes de l’ICES et je passe le bonjour, si certaines personnes veulent venir me voir en concert vous êtes les bienvenus.


Propos recueillis par Anne Souchet


Article paru dans la Ruche 4 - novembre 2017

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