top of page

ANGLETERRE

Dernière mise à jour : 3 déc. 2018



Ce qui me marque ? Eh bien de voir à quel point nous ne sommes pas si différents les uns des autres. Hollandais, Pakistanais, Français, Italiens... Nous rigolons aux mêmes blagues, écoutons souvent les mêmes musiques et vivons notre jeunesse pleinement de la même façon. L'Erasmus nous montre et nous apprend a considérer la différence comme une richesse. Dans un monde en plein bouleversement, où le « trop plein » d'ouverture semble représenter une menace aux Nations (Trump, Brexit, Le Pen ...), les Hommes ne perçoivent plus la différence comme une chance, mais souvent comme un problème. Les gens devraient tous partir en Erasmus pour redécouvrir la beauté de la différence. Voila ce pour quoi sont faites les universités : developper notre ouverture intellectuelle. Mais cela ne suffit pas. L'Erasmus crée également un sentiment d'appartenance, une appartenance européenne. On se rend compte, en parlant, en échangeant, que les gens restent touches de la même manière que nous l’avons été, concernant les attaques terroristes en France. La peur, la souffrance, furent les mêmes que les nôtres, qu'ils soient anglais, allemands ou espagnols. L'Erasmus montre que les français ne sont pas seuls. Beaucoup de personnes pensent que l'ouverture nous fera tomber dans l'universalisme ou le mondialisme, et que nous finirons par perdre notre identité à mesure des années. Moi, je crois le contraire. L'ouverture réaffirme notre existence, notre identité et nous apprend à vivre avec les autres, que nous soyons à Derby, à Sofia ou à Istanbul. La jeunesse dépasse les frontières. Erasmus est une expérience unique. Peu importe les destinations. Personnellement j'avais choisi Derby pour l'anglais et l'équilibre dans ce que nous propose University of Derby (pas trop de cours mais en même temps on se lâche pas trop non plus) Avec le Brexit, l’Erasmus en Angleterre ne sera plus possible après 2020. Donc allez, venez en Angleterre !


Roek Ari-Nana


Article paru dans la Ruche 1 — avril 2017

bottom of page