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ROUMANIE

Dernière mise à jour : 3 déc. 2018


Pour leur Erasmus, Clément Trigatti et Eugénie Cousin sont partis à Bucarest, en Roumanie. Peu rassurés avant leur départ, notamment à cause des nombreux préjugés que l’on peut avoir sur le pays, ils sont revenus enchanté de leur séjour.


L’appréhension de partir à Bucarest était grande, comme l’explique Eugenie : « Quand on m’a annoncé que je partais finalement en Roumanie, c’était la fin de tout. J’avais peur qu’il n’y ait rien d’intéressant à faire et à voir, et que les Roumains soient bizarres ». Même si, sur le papier, ‘’ça ne fait pas rêver’’, ils se sont rapidement rendu compte que leurs craintes n’étaient pas fondées.

Eugénie et Clément parlent d’une ‘’claque’’ lorsqu’ils ont découvert la culture et la façon de vivre roumaine : « C’est un mélange de modernité et de présence du passé communiste. Bucarest est une ville très riche avec de nombreux musées, églises orthodoxes et bâtiments publics impressionnants » se rappelle Clément. En voyageant, ils ont également pu profiter des magnifiques paysages de la campagne, où les traditions roumaines sont encore très présentes, en témoignent les habits traditionnels et l’utilisation des calèches. « C’est un pays pauvre mais qui regorge de richesses que tout le monde ignore » rajoute Eugénie. Les locaux sont très accueillants, désireux de faire partager leur culture. Et attention à ne pas confondre Roumains et Roms : ces derniers sont une communauté représentant seulement 3% de la population du pays et assez mal vu par les Roumains eux-même.


Leur immersion fut d’autant plus grande car le pays n’est pas une destination touristique, mais on y trouve une large communauté Erasmus : « Contrairement à Paris où on pourrait avoir du mal à s’imprégner de la culture à cause des nombreux touristes, ici il n’y a que les roumains et nous, les étudiants étrangers. Ça a permis de créer une bonne cohésion de vraiment tous nous souder » explique Eugénie. En effet, les Roumains parlent très peu anglais ce qui rend la communication difficile au quotidien, bien que les roumains soient un peuple « très accueillant » insiste Clément. « Il n’y a qu’avec Erasmus que l’on se forge des amitiés internationales et durables. Il me semble qu’il est très important de s’intégrer à la communauté Erasmus pour vivre à 100% cette expérience unique. Pour moi un Erasmus ça ne se raconte pas, ça se vit » rajoute ce dernier.


Autre point intéressant, la vie en Roumanie est moitié moins cher qu’en France, ce qui permet de bien vivre à moindre cout (Course en Uber : 2 euros ; Mcdo : 3 euros ; cigarettes : 4 euros), mais aussi de voyager : Clément, Eugénie et leur groupe d’amis Erasmus ont pu partir à la découverte de la Hongrie, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie et de l’Israël. Quant à la vie nocturne, comme dans de nombreux pays d’Europe centrale, on se sent en sécurité à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit.


Autre point intéressant, la vie en Roumanie est moitié moins cher qu’en France, ce qui permet de bien vivre à moindre cout (Course en Uber : 2 euros ; Mcdo : 3 euros ; cigarettes : 4 euros), mais aussi de voyager : Clément, Eugénie et leur groupe d’amis Erasmus ont pu partir à la découverte de la Hongrie, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie et de l’Israël. Quant à la vie nocturne, comme dans de nombreux pays d’Europe centrale, on se sent en sécurité à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit.

Un petit conseil pour les futurs étudiants à Bucarest ? Attendre d’être sur place avant de réserver un logement. « Mon Erasmus a commencé sur une arnaque au logement. Après avoir réservé un logement depuis la France et payé deux mois de loyer, je me suis retrouvé sans rien en atterrissant à Bucarest » rapporte Clément, qui a adoré son séjour, malgré cette difficulté. « Dès mon arrivée des inconnus m’ont aidé à faire des recherches et j’ai réussi à trouver un logement abordable après deux, trois jours de recherches ». Ce petit obstacle n’a pas entaché son voyage, et c’est avec plaisir que Clément et Eugénie retourneront à Bucarest.

« La morale de mon Erasmus est que, finalement, les préjugés qui entourent le pays ne sont que des mensonges » .


Océane Raudet


Article paru dans la Ruche 6 — octobre 2018




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