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HONGRIE (Double Master RI)

Dernière mise à jour : 9 déc. 2018




Depuis septembre 2016, l’ICES propose à ses étudiants un double Master entre la France et la Hongrie. Les élèves du master de Relations Internationales ont donc des cours en commun pendant 5 mois à La Roche sur Yon, puis sont ensuite dispersés entre les Etats-Unis et la Hongrie. Pour ceux qui partent aux Etats-Unis, le Master durera au total 28 mois avec un semestre aux USA (obligatoire) en première année, et un semestre à l’étranger en deuxième année pour lequel la destination est au choix.


Mais pour les élèves du double-master, le choix n’est pas à faire. Sur une durée de 24 mois, les deux départs (M1 et M2) du second semestre se font à Budapest. Ainsi, sur la totalité de la période d’étude, un an est effectué à l’ICES, tandis qu’un an se déroule à Budapest, plus précisément à Pázmány Péter Catholic University (PPCU). L’université à été fondée en 1635 et est devenue université catholique en 1992. A la fin de ces deux années d’échange, chaque étudiant reçoit le diplôme Master 2 de l’ICES, et Master 2 de PPCU.


L’intérêt culturel et professionnel d’une telle formation


Partir vivre 5 mois à 1 an à Budapest, ce n’est pas seulement découvrir une autre culture : la Hongrie, ce n’est pas que l’Europe de l’Est, ni la Hongrie communiste d’il y à 30 ans, bien qu'elle soit marquée de son histoire. En rencontrant les hongrois, on rencontre un peuple marqué par le communisme, le totalitarisme, dont la culture pop qui s’est développée en cachette pendant des années, avant d'explosé en 1990. Cependant la jeunesse subit encore aujourd’hui la censure.

L’Europe centrale est aujourd’hui en pleine expansion économique. La Hongrie se trouve ainsi au centre d’une Europe occidentale qui renait en son centre. Plus proche des problèmes de l’Europe, et active sur la scène internationale, la Hongrie est devenue une destination optimale pour les entrepreneurs, et les étudiants. Considérée comme l’une des plus importantes destinations Erasmus, la folie des nuits hongroises vaut la fraicheur de ses hivers.


Les sorties à Budapest


La beauté de la ville est à son apogée pendant l’hiver : entre le décor féérique qu’apporte la neige sur l’architecture et l’esprit chaleureux que dégagent les « Ruin Pub », que les étudiants de l’ICES découvrent en février chaque année. Les bons plans sont donc les Ruins Pub, tels que le Szimpla Kert et le Ruin Pub Crawl. Ces bars font partie intégrale de la culture hongroise. Autrefois, il ne s’agissait que de bar illégaux où les jeunes se retrouvaient sous un régime autoritaire. Aujourd’hui, ce sont des immeubles entiers, hors d’usage d’être habités, transformés en pub sur 3 ou 4 étages, avec des cours intérieurs. Aussi, les clubs et autres discothèques sont immanquables à Budapest, la capitale étant une scène tournante des artistes electro. Le Lärm et le Corvin Club sont les plus impressionnants : roof top, salon et coins de repos, pizzeria dans le club, et prix défiants toute concurrence.


Lors de l’arrivée à Budapest, il s’agit tout de même de ne pas tomber dans une spirale de la dépense, car le pouvoir d’achat d’un européen de l’ouest y est multiplié par 3 (avec des pintes de bière à 1€). Pendant l’hiver, une balade sur le Danube en patin à glace faut aussi faire partie des activités intéressantes de Budapest. Bien-sûr, des visites culturelles sont obligatoires, le parlement Hongrois est l’un des plus beaux au monde, les différences entre Buda et Pest sont notables et intéressantes, et enfin les bains et termes traditionnels de Budapest ne sont pas une option. Les bains Széchenyi sont les plus beaux à visiter, où l'on peut y faire une partie d’échec dans l'eau, nager, voir faire la fête lors de certains évènements à l’approche des beaux jours. L’île Marguerite, qui se trouve au milieu du Danube fait aussi partie des incontournables avec son parc et son musée.


En Bref, Budapest ça bouge, c’est beau, et même si on n’y parle pas français, l’anglais nous permet d’y faire absolument tout. Les étudiants s’y sentent bien, et c’est une destination pleine d’opportunités pour des jeunes en fin d’étude. Là où le monde se développe, les esprits progressent aussi.


Antoine Fromaget


Article paru dans la Ruche 3 — octobre 2017

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